Atelier no 1 : L’utilisation de R pour l’analyse de données océaniques et atmosphériques

Dimanche 29 mai | 13 h à 16 h 30

Salle : Devon

Coût : 10 $

Le logiciel R est un environnement de calcul statistique et de représentation graphique gratuit et libre (voir www.r-project.org). Il est compatible avec Windows, Mac et Linux, et gagne rapidement en popularité auprès de la communauté scientifique. Grâce aux modules supplémentaires que fournissent les utilisateurs, les capacités étendues de R comblent presque tous les besoins. Cet atelier d’introduction à l’environnement R portera particulièrement sur ses applications océanographiques et météorologiques. Notamment, l’atelier vous fera connaître le module « oce ». Celui-ci comprend un large éventail de fonctions spécialisées bien connues des spécialistes de l’océanographie physique qui utilisent d’autres logiciels d’analyse non libres comme Matlab : données de conductivité-température-profondeur et de courantomètre à effet Doppler, équations d’état, diagrammes T-S, cartographie, etc. Aucune expérience du logiciel R n’est requise. Nous encourageons les participants à apporter leur ordinateur, afin de travailler avec les exemples proposés.

Instructeurs : Clark Richards (clark.richards@rbr-global.com) et Dan Kelley (dan.kelley@dal.ca)


 


 

Atelier no 2 : L’utilisation de la chaleur comme traceur pour la recherche en l’hydrologie et eaux souterraines (Annulé)



 

Atelier no 3 : Atelier de la Young Hydrologic Society

Dimanche 29 mai | 12 h à 16 h 30

Salle : Barkers Point A

Coût : 10 $

Défis et perspectives du domaine de l’hydrologie au Canada

D’éminents conférenciers présenteront de courts exposés informels sur les défis et les perspectives des 10 prochaines années, dans le domaine de l’hydrologie au Canada. Ces renseignements permettront aux jeunes hydrologistes de découvrir comment profiter des occasions qui s’offrent à eux et ainsi produire des recherches dont l’impact se révélera notable, au cours de leur carrière. 

La progression d’une carrière scientifique

Cet exposé interpellera les jeunes scientifiques sur les façons de planifier leur future carrière de chercheur. Il aborde la publication scientifique et la façon de se démarquer dès les études de deuxième cycle, les informations à retenir quand on pose sa candidature pour une bourse postdoctorale, et comment se positionner pour une mutation vers une université ou un autre poste de recherche.  

Animateur : Chris Marsh chrismarsh.ca, Université de la Saskatchewa



 

Atelier no 4 : Les pratiques exemplaires pour la surveillance du temps et de l’eau (Campbell Scientific)

Dimanche 29 mai | 13 h à 16 h 30

Salle : Nashwaaksis A

Coût : 10 $

Cette séance interactive inclura une présentation sur les meilleures pratiques à suivre pour surveiller le temps et l’eau. Nous encourageons les participants à partager leur expérience sur le terrain (les revers et les réussites) de manière à adapter la présentation à des situations concrètes. Comme cette séance porte sur des expériences de campagne sur le terrain, nous montrerons comment connecter différents capteurs aux enregistreurs de données, et écrire des programmes de base qui permettront de générer et de recueillir des données, pour analyse future. Il sera possible d’utiliser les instruments de mesure de données météorologiques et hydriques en démonstration, afin de se familiariser avec celles-ci. Les meilleures pratiques de surveillance du temps et de l’eau comprennent :

  • le choix du matériel;
  • la programmation en vue de recueillir les meilleures données possible;
  • la gestion des données;
  • l’installation des systèmes;
  • l’entretien et l’étalonnage de routine;
  • l’AQ/CQ des données.

Instructeur : D. J. Snodgrass, superviseur du soutien technique et des services de campagnes, Campbell Scientific Canada



 

Séance d’information sur EarthsCAN

Dimanche 29 mai | 16 h 30 à 18 h

Salle : Barkers Point A

À l’échelle de la planète, les changements climatiques, la croissance de la population, les dangers naturels et l’accès durable aux ressources (y compris les matières, l’énergie et la nourriture) exigent une nouvelle approche des sciences de la Terre. Nous tentons ici de créer de nouveaux réseaux de recherche qui nous permettraient d’aborder les enjeux touchant la société, et ce, en nous appuyant sur de nouvelles façons de penser. Durant cette séance d’information préliminaire sur EarthsCAN (avant le congrès UGC-SCMO et associée à une seconde séance d’information au congrès GAC-MAC), nous discuterons de cette initiative de recherche, nous proposerons des idées et démontrerons la faisabilité de projets éventuels, et ce, en préparation pour les prochains ateliers, qui auront lieu en août 2016 à Ottawa (21, 22 et 23) et à Calgary (17, 18 et 19). Ceux-ci comptent maintenant plus de 100 participants sérieux, provenant du ministère des Pêches et des Océans, d’Environnement et Changement climatique Canada, des universités, d’Earthscope et des organismes de gestion des urgences.

 

L’initiative de recherche EarthsCAN vise à développer un réseau de recherche pancanadien et multidisciplinaire, reposant sur le succès du programme américain Earthscope (http://www.earthscope.org), et en y ajoutant une composante de modélisation atmosphérique-océanographique-climatique. Par exemple, en avril 2016, des discussions ont été amorcées pour que la Division de la recherche météorologique d’Environnement et Changement climatique Canada ait un accès en temps réel, au cours de l’été qui vient, aux données météorologiques issues de l’installation de 17 nouveaux sites d’instruments Earthscope dans le nord-ouest du Canada. 

Objectifs de la séance d’information

  • Discuter des objectifs scientifiques qui peuvent s’appuyer sur les données EarthsCAN.
  • Exploiter l’intérêt que suscite le plan scientifique 2010-2020 d’Earthscope (http://www.earthscope.org/information/publications/science-plan).
  • Déterminer les projets pilotes éventuels à la portée d’EarthsCAN et discuter de recommandations générales pour le déploiement prévu du réseau américain d’instruments mobiles USArray, dans l’ouest du Canada.
  • Explorer l’ampleur de la communauté qui participe à EarthsCAN.
  • Mettre en place des occasions de réseautage interdisciplinaire et faciliter les collaborations scientifiques à venir.
  • Émettre des recommandations en vue de la planification des ateliers du mois d’août à Calgary et à Ottawa.

Format et ordre du jour de la séance d’information (ordre du jour préliminaire à venir)

Cette séance d’information comprendra des conférences interdisciplinaires et des petits groupes de discussion. Nous sollicitons des livres blancs portant soit sur des résultats ou des hypothèses de recherche qui pourraient être validés à l’aide des données d’EarthsCAN. Nous choisirons plusieurs présentateurs qui donneront de mini-exposés (5 minutes), afin de compléter les conférences des orateurs invités. Ces livres blancs seront distribués aux petits groupes de discussions aux ateliers d’Ottawa et de Calgary, en août, et inclus dans le rapport final de l’atelier. Nous vous encourageons à soumettre un livre blanc, même si vous ne pensez pas participer à la séance d’information sur EarthsCAN.

Format des livres blancs : 2 à 3 diapositives PowerPoint/PDF (avec 1 ou 2 pages d’information écrite).

Date de tombée : 16 mai 2016

Nous avons suscité votre intérêt? Veuillez communiquer avec Katherine Boggs (kboggs@mtroyal.ca)

 


 

Séance spéciale : Discussion d’experts du Groupe d’intérêt pour l’Arctique  

Mardi 31 mai | 13 h 30 à 15 h

Salle: Nashwaaksis B

Deux perspectives des sciences nordiques : une étude de cas sur la glace

La glace a toujours été, et continue d’être, essentielle aux communautés inuites et aux chasseurs. Elle représente un moyen de transport majeur, une route vers les territoires de chasse, ainsi que l’habitat d’espèces clefs (p. ex. les ours polaires, les phoques et les baleines). Étant donné que l’environnement change de plus en plus et que varient les conditions de glace, il est grandement temps d’amorcer des discussions sérieuses et utiles entre les Inuits et les détenteurs de connaissances sur le Nord, et les scientifiques qui travaillent plutôt dans le sud du Canada. Ce groupe d’experts examinera des façons nouvelles et innovatrices d’aborder les communications et les besoins de la communauté, en passant en revue les enseignements passés et les occasions pour les détenteurs des savoirs scientifiques et traditionnels de travailler ensemble sur les sciences arctiques, en se penchant sur les modifications des conditions glaciaires dans l’Arctique.  

Chaque panelliste disposera de dix à quinze minutes pour présenter le sujet; suivront un débat et des interactions entre les panellistes; puis la séance s’ouvrira afin de recevoir les questions du public et pour que des discussions s’amorcent avec celui-ci.

Nous espérons pouvoir conclure cette activité par des recommandations sur la façon de travailler étroitement ensemble, et que ces recommandations se transformeront en mesures concrètes, que mettra en œuvre le groupe d’intérêts spéciaux pour l’Arctique. 

L’existence de ce groupe relevant de la SCMO permettra de concrétiser ces propositions et de soutenir l’intérêt suscité au cours de la séance, afin d’entreprendre au sein de la SCMO des travaux scientifiques sur l’Arctique, dans les domaines de la météorologie et de l’océanographie.

Animatrice : Helen C. Joseph, HCJ Consulting, Helen@hcjconsulting.ca




Séance spéciale : La collaboration avec le secteur privé 

Lundi 30 mai | 10 h 30 à 12 h

Salle : Marysville B

Tandis que la SCMO continue de croître et de faire valoir sa pertinence auprès de la société, l’important transfert des connaissances et de la science vers le secteur privé devient un vecteur majeur d’exploitation et de soutien des sciences au Canada. Cette séance spéciale du Congrès vise à présenter les particuliers et les entreprises du secteur privé membres de la SCMO. Nous invitons les exposants à présenter leur compagnie, la pertinence de leurs travaux et de leur domaine scientifique, en ce qui a trait à la SCMO, en météorologie et en océanographie, ainsi que les applications scientifiques qui mènent à un produit ou à un service commercial.  

Présentateur : Martin Taillefer, vice-président de la SCMO et président de Maritime Way Scientific Ltd.

 


 

Séance spéciale : Environnement et Changement climatique Canada et les Jeux panaméricains et parapanaméricains de Toronto en 2015 (TO2015)

Mecredi 1 juin | 15 h 30 à 17 h

Salle: Marysville A

La présentation portera sur la collaboration entre le secteur des sciences et technologies et le Service météorologique du Canada. Elle montrera les capacités scientifiques et opérationnelles d’Environnement Canada, en s’appuyant sur la surveillance météorologique améliorée, la recherche de classe internationale, les alertes visant des sites précis afin de garantir la sécurité et la protection des athlètes, du personnel, des services essentiels fédéraux, des bénévoles et des spectateurs. La séance consistera en une introduction de 30 minutes par M. David Sills (Ph. D.)

1. David Sills — La science en soutien aux jeux TO2015.

Les présentations suivantes dureront 12 minutes chacune. Trois minutes seront ensuite allouées aux questions.
2. John MacPhee — Planification, déploiement, mise en service et démantèlement du mesonet.
3. Martin Élie — Conception de programmes, programmation, mise en œuvre et problèmes relatifs aux enregistreurs de données.
4. Joan Klaassen — Analyse et intercomparaison des données issues des stations compactes du mesonet.
5. Le Centre de prévision des intempéries de la Région de l’Ontario — Prévisions et alertes en soutien aux jeux TO2015.

Animateur : John MacPhee, Environnement Canada, Toronto

 

 

Séance spéciale : Extrêmes agroclimatiques passés, présents et futurs 

Mecredi 1 juin | 15 h 30 à 17 h

Salle: Barkers Point A

Cette séance se consacrera à la façon dont les événements météorologiques et climatiques extrêmes (incluant les désastres) perturbent le secteur agricole. Elle vise à approfondir nos connaissances sur la façon d’utiliser les événements passés, présents et futurs afin de déterminer et d’évaluer les risques, de s’adapter, et de réduire les impacts et les coûts associés aux conditions extrêmes. Certains aspects des événements extrêmes, comme un décalage anormal dans l’arrivée des précipitations ou du gel, restent particuliers à l’agriculture. Par exemple, des documents confirment qu’entre 2008 et 2012, les indemnités de secours aux sinistrés distribuées en raison d’événements climatiques extrêmes se sont élevées à plus de 785 millions de dollars. En outre, les compagnies d’assurance ont payé plus de 16,7 milliards de dollars en indemnités d’assurance-récolte. Les thèmes de la séance sont :
1. La définition. Comment quantifions-nous et définissons-nous les extrêmes météorologiques et climatiques en agriculture? Des indices météorologiques et climatologiques pertinents existent-ils pour l’agriculture?
2. La surveillance et l’évaluation. Quelles sont les conditions de base? Comment surveillons-nous et analysons-nous les extrêmes météorologiques et climatiques en agriculture? Quelle est leur tendance? Les événements météorologiques et climatiques extrêmes surviennent-ils avec une fréquence, une durée et une force inhabituelles?
3. La prévision. Générons-nous les indices d’extrêmes météorologiques et climatiques en temps utile et sont-ils assez précis pour permettre aux utilisateurs et aux décideurs d’effectuer un choix éclairé?
4. La modélisation. À quel point les modèles mondiaux de climat représentent-ils les événements météorologiques et climatiques extrêmes?
5. La communication. Communiquons-nous les événements météorologiques et climatiques extrêmes avec la précision et des délais qui permettent leur intégration aux outils d’aide à la décision?
6. Les lacunes. Quelles sont les incertitudes et les lacunes qui minent notre compréhension et nos connaissances des extrêmes météorologiques et climatiques et qui nous empêchent de progresser?
Nous encourageons les chercheurs et les praticiens à soumettre des articles dans les domaines scientifiques et connexes suivants : l’hydrologie, la climatologie, la géographie, la foresterie, les assurances, le transport, l’énergie, l’actuariat et les médias. En plus des thèmes indiqués ci-dessus, nous acceptons les études sur la façon d’intégrer les extrêmes climatiques dans les modèles biophysiques d’écosystèmes, les analyses de lacunes qui révèlent les travaux futurs qui serviront à étudier les impacts des extrêmes météorologiques sur le secteur des ressources et les prévisions des possibilités qui démontrent une capacité adéquate à représenter les extrêmes climatiques.

Présentateur : Aston Chipanshi, Agriculture et Agroalimentaire Canada


Séance spéciale : SCMO panel de discussion 

Mardi 31 mai | 13 h 30 à 15 h

Salle: Marysville A

Points à considérer concernant les futurs congrès de la SCMO

Les dirigeants de la Société profitent du 50e Congrès de la SCMO pour organiser cette séance afin de permettre aux membres ainsi qu’aux participants de débattre du format de cette rencontre annuelle, et de proposer d’éventuels changements et améliorations. Le sondage des membres de 2014 a révélé que le Congrès de la SCMO demeure l’activité la plus importante que notre organisation puisse fournir aux membres. Le 50e Congrès s’avère donc le moment idéal pour réfléchir à la modernisation, aux rectifications ou aux révisions que nécessiterait cet événement. Les nouvelles idées émanant d’autres congrès sont les bienvenues. Le conseil d’administration de la SCMO examinera les propositions de modifications majeures, tandis que les ajustements mineurs seront simplement proposés aux organisateurs des congrès à venir. Les membres du panel présenteront quelques sujets de discussion :

-        Proposer le téléchargement d’une application, pour un accès facile au programme et aux autres documents du congrès.

-        Tenir le congrès à intervalle (p. ex. aux deux ans) et organiser plutôt une série de symposiums entre les congrès.

Si vous avez une bonne idée ou si un point, anodin ou important, vous irrite relativement à notre programme habituel, n’hésitez pas à nous en faire part!

Membres du panel :

Martha Anderson – présidente sortante

Marty Taillefer – président à venir

Gordon Griffith – directeur général

 

Animateur : Martha Anderson


Séance spéciale : WOO conférence  

Mecredi 1 juin | 15 h 30 à 17 h

Salle: Pointe Sainte-Anne A

Progrès récents en recherche et en modélisation de la température de cours d’eau

Daniel Caissie1

1 Pêches et Océans Canada, Moncton, N.-B. (Daniel.Caissie@dfo-mpo.gc.ca)

Le régime thermique de cours d’eau se révèle un facteur important de la santé globale des écosystèmes aquatiques. Par exemple, on doit connaître la température de l’eau afin de mener une évaluation d’impacts environnementaux ou de gérer des ressources halieutiques et aquatiques. Ainsi, il importe de comprendre et de caractériser adéquatement les facteurs fondamentaux qui influent sur le régime thermique de cours d’eau, l’hétérogénéité spatiale et temporelle des températures de cours d’eau, ainsi que les processus d’échange thermique connexes. Nous décrivons ici tous ces aspects et présentons les résultats de modélisation s’y rapportant. Notamment, quand il s’agit de modéliser la température de cours d’eau, nous devons quantifier les processus d’échange de chaleur (les flux de surface et de lit). Il peut être difficile de quantifier les divers flux de chaleur de surface, particulièrement dans de petites rivières où les conditions microclimatiques diffèrent considérablement des conditions météorologiques terrestres. En conséquence, nous présentons également les méthodes de mesure des données servant à quantifier les flux de chaleur les plus pertinents, ainsi que la fonction d’importants paramètres (p. ex. le rayonnement solaire, l’évaporation de l’eau, etc.) Le flux de chaleur du lit joue aussi un rôle considérable dans le bilan thermique global. Il s’avère particulièrement important dans les petits cours d’eau. Des techniques nouvelles et innovatrices ont servi à estimer ce flux en utilisant la température du lit comme traceur. Nous présentons les résultats relatifs à l’estimation du flux de chaleur du lit, quand les deux composantes, conduction et advection (courants souterrains), existent simultanément. Finalement, nous discutons de l’utilisation de modèles de température de l’eau pour améliorer la compréhension et la protection des ressources halieutiques sous les climats actuel et futur.


Animateur : Daniel Peters